Tout ce que vous voulez savoir sur Confinementarium

Le 16/05/2025 0

Dans Les Coulisses d'Enigmologie

Ce livre-là, je l’ai porté longtemps. Trop longtemps peut-être. Mais c’est justement ce qui en fait, pour moi, un objet à part.

Confinementarium n’est pas seulement un roman. C’est un témoignage voilé, un exutoire, une expérience mentale autant qu’un jeu. Il est né d’une réalité glaçante, transformée en fiction. C’est une histoire que j’ai commencé à écrire dans un cahier entre deux gardes à l’hôpital et que j’ai laissé mijoter dans le silence de mes tiroirs. Un jour, j’ai décidé que les Lefebvre devaient sortir de chez eux, comme nous tous.

Confinementarium

Genèse du livre

L’idée de Confinementarium m’est venue en une seule soirée. C’était en mars 2020. Mais pour en comprendre la source, il faut revenir deux ans en arrière.

En 2018, j’ai acheté la Halle aux Grains à Givry. Un lieu magnifique, rempli de potentiel… et habité. J’ai hérité d’une famille de locataires dont la maison était enclavée sur le terrain. Une famille que j’ai observée, presque étudiée, à distance. Ils vivaient reclus, comme confinés volontairement, pendant près de deux ans. Lorsqu’ils ont finalement été expulsés, je n'avais pas encore compris toute la portée de ce que j’avais vu.

Puis, le 12 mars 2020, en pleine conférence de presse, tout s’est éclairé. Le monde entier allait être confiné. C’est là que je me suis dit : mais eux, mes locataires, ils l’avaient fait avant nous tous. Etait-ce un hasard ? Une prophétie ? Un laboratoire secret ? Quoi qu’il en soit, je me devais de consigner cette histoire.

Dès ce soir-là, j’ai ouvert un grand cahier. J’y ai écrit tout ce qui me traversait l’esprit : des pages entières et parfois, sur des feuilles volantes. Car durant le confinement, je travaillais à l’hôpital de 6h45 à 19h45 et j’écrivais dès que j’avais une pause. L’écriture est devenue mon échappatoire, ma soupape, ma survie mentale.

 

Une création pleine de surprises

Le premier jet s’est bouclé en moins d'un mois. C’était brut, intense, thérapeutique. Ce n’était pas destiné à être publié. Je l’ai rangé dans un tiroir, classé dans la catégorie “projets futurs”. Mais ce texte me hantait. La famille Lefebvre et surtout Alice vivait avec moi. Ils m’accompagnaient dans mes rêves, dans mes pensées, au détour d’un geste. Je relisais souvent, je modifiais, j’ajoutais, je supprimais. Ce n’était jamais fini. Ce n’était jamais vraiment assez.

Comme tout le monde, je pensais que le confinement durerait quelques semaines, mais non. Et à mesure que les mois passaient, l’actualité offrait un matériau quasi romanesque. J’ai donc réécrit des pans entiers du livre, modifié la table des matières, imaginé des chapitres en fonction de dates fictives, de lieux codés, de décisions absurdes, souvent inspirées de vraies annonces gouvernementales.

À l’origine, la chasse au trésor n’était pas prévue. Elle s’est imposée plus tard, comme un clin d’œil à mes autres créations et surtout comme un moyen d’engager les lecteurs autrement.

Pour passer du manuscrit au tapuscrit, j’ai tenté la dictée vocale. Mauvaise idée. Trop d’erreurs à corriger. J’ai donc tout retapé, mot après mot. Puis j’ai imprimé une première version. J’ai corrigé. Réimprimé. Corrigé encore. Parfois je laissais passer des semaines entières avant de relire. L’histoire changeait, mais elle me résistait toujours.

En 2021, j’ai commencé à réfléchir sérieusement à la publication. Maison d’édition ? Compte d’auteur ? Auto-édition ? J’ai choisi la liberté. Il sera auto-édité. C’était un défi, mais c’était aussi le seul chemin qui me laissait tout contrôler : la mise en page, le graphisme, le rythme.

Le livre aurait pu sortir en janvier 2022. Mais un souci de santé m’a forcé à ralentir. Puis, en octobre, tout s’est accéléré : je passais à la télé dans l’émission Septante et un. Je me suis imposé une règle : le livre doit sortir la semaine suivante. C’était le coup de fouet nécessaire.

Une dernière épreuve imprimée, quelques ajustements sur la couverture et la mise en page, une ultime relecture, et j’ai envoyé Confinementarium à l’imprimeur.

 

Comment lire ce livre (et pourquoi il n’est pas comme les autres)

Confinementarium se présente dans un format compact d'environ 200 pages imprimées sur papier crème, agréable à la lecture. On peut le lire seul, en silence, ou à plusieurs, pour débattre, partager les indices, croiser les idées. C’est un roman, mais aussi une expérience ludique.

Chaque chapitre se conclut par une énigme : parfois visuelle, parfois textuelle, parfois symbolique. En tout, 24 énigmes permettent de découvrir une personne, un lieu et un objet réels, quelque part en France. Et le plus beau ? On peut tout résoudre depuis son salon. Pas besoin de bouger physiquement, sauf si on a envie d’aller au bout de l’aventure et rencontrer ce personnage mystérieux.

Le niveau de difficulté est plutôt élevé. Certains choisissent de lire le roman sans jamais résoudre les énigmes. D’autres font l’inverse. Et bien sûr, il y a les courageux qui plongent dans les deux univers à la fois. Aucun chemin n’est imposé.

Douze indices complémentaires sont disponibles sur la page de présentation du livre, sur le site www.enigmologie.be. Et surtout, la famille Lefebvre, dans le récit, tente elle aussi de résoudre la chasse… sans succès. Leurs hypothèses, souvent erronées, sèment la confusion. À vous de faire le tri.

 

Ce que les lecteurs ne voient pas

Parmi les éléments que les lecteurs ne remarquent pas toujours, il y a cette naissance dissimulée, mais déterminante : celle de l’Académie d’Enigmologie.

Dans le roman, deux experts – Pino Grishko et Nestor Edgar – suivent avec attention le comportement de la famille Lefebvre, confinée dans leur maison, étudiée comme un cas presque clinique. Leurs observations, leurs hypothèses, leurs doutes… tout cela les pousse à structurer une démarche, à théoriser le mystère, à jeter les bases d’un véritable enseignement.

C’est là, entre deux chapitres apparemment anodins, que germe l’idée d’une académie du mystère. Un lieu d’étude, de transmission, de formation. Un lieu qui allait devenir central dans les ouvrages suivants. L’Académie d’Enigmologie n’a donc pas été ajoutée après coup : elle est née dans Confinementarium, au cœur même du dispositif narratif, comme une suite logique à l’observation des Lefebvre.

Et les énigmes que contient le livre ? Ce sont les premiers examens non officiels. Les premières portes à franchir, pour qui veut devenir Enigmologue.

 

Pourquoi ce livre compte (et vers quoi il vous mène)

Ce livre a tout déclenché. Il a ouvert une porte vers un monde plus vaste, celui de l’univers Enigmologie.

De Meeting Manor à L’Académie des Dragonniers, en passant par Le Journal d’Alice Lefebvre, chaque projet trouve sa source ici. Les énigmes changent, évoluent, se diversifient, mais le point d’origine, la matrice, c’est Confinementarium.

C’est aussi le premier niveau d’une aventure plus grande : obtenir le certificat d’Enigmologue. Car oui, résoudre cette première chasse est une épreuve. D’autres suivront. Et peut-être qu’un jour, ceux qui auront tout résolu verront la carte finale se dessiner.

 

Il y a des livres qu’on écrit. Et d’autres qui nous écrivent en retour.
Confinementarium fait partie de ceux-là.

Roman, jeu, journal codé… c’est un labyrinthe de papier dans lequel on entre parfois par curiosité, mais dont on ressort toujours un peu différent. Derrière les aventures énigmatiques des Lefebvre, c’est aussi une invitation à penser autrement, à voir dans chaque détail une énigme possible, à envisager la fiction comme un terrain d’expérimentation.

Ce n’est pas un simple livre à lire. C’est un monde à explorer. Une première épreuve. Une initiation.

Lisez Confinementarium et laissez-vous volontairement enfermer.
Offrez-le à un chercheur de vérités… ou de fausses pistes.
Et si vous osez résoudre la chasse, l’Académie d’Enigmologie vous attend.

Et si les Lefebvre n’étaient que les premiers cobayes d’un jeu plus vaste ?

 

Confinementarium

Roman et chasse au trésor

14,90€ TTC

Détails

Ajouter un commentaire

Anti-spam